Le président de la CENI, Corneille Nangaa a entamé ce mardi 31 janvier 2017 la visite des centres d’enrôlements des électeurs dans la province d’Ituri.
Sur place, un constat mitigé a été rapporté .
Alors que dans certains centres un engouement de la population était observé, dans d’autres par contre régnait une timidité
A l’Ecole primaire officielle de Bunia par exemple ; une trentaine de personnes attendait impatiemment d’être reçus dans la salle d’enrôlement.
Le chef de ce centre a déclaré réaliser des chiffres journaliers au-delàs de ses prévisions.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">"L’opération se déroule normalement. Au début il y avait des difficultés liées à la non maitrise de l’outil informatique. Mais pour le moment tout va bien. Par jour nous atteignons un chiffre d’environ 200 personnes" , a-t-il déclaré.</blockquote>
Le même engouement s’observait également à l’ISP Bunia où le chef de centre avance un chiffre quotidien de 123 enrôlés pour un total de 3 661 déjà atteintes.
Si pour ces deux centres la mobilisation de la population est au rendez-vous, il n’en est pas le cas pour le centre de l’EP Bunia.
Là, Salle quasiment vide ; les agents électoraux rencontrés sur place attribuent cette situation à l’absence de la mobilisation de la part des leaders locaux.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">« L’engouement n’y est pas ces derniers temps. Au lieu de mobiliser la population à se faire enrôler massivement et gratuitement, certains chefs de quartier s’adonnent à leur demander de l’argent pour obtenir la carte d’électeur », s’est indigné un agent électoral.</blockquote>
Cette visite de Corneille Nangaa s’est poursuivi jusqu'à l’EP Nyizi dans le territoire Ndugu à 30 kilomètre de la ville de Bunia, où les élus nationaux de la place ont appelé la population à s’enrôler massivement.
Franck Ngonga, envoyé spécial