Le ministre des relations avec le Parlement Justin Bitakwira a exprimé ce jeudi 26 janvier 2017 ses inquiétudes face à la confusion créée par l’accord politique issu du dialogue sous la médiation des évêques réunis au sein de la conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO).
Officiellement désigné porte-parole de l’opposition derrière le Premier ministre Samy Badibanga Ntita, Justin Bitakwira n’exclut pas la possibilité d’une consultation populaire pour permettre au peuple de trancher.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">«Quand on trompe l’opinion que les élections auront lieu d’ici novembre 2017, c’est se moquer du peuple. En un certain moment nous commençons à nous poser la question que 32 personnes deviennent les juges de la république? En un moment nous risquons d’aller dans la question tabou du referendum, nous risquons d’y aller pour que finalement tranche entre le dialogue de la CENCO et celui de l’Union africaine », a déclaré au micro dACTUALITE.CD Justin Bitakwira.</blockquote>
Le ministre qui venait à peine de recevoir une délégation de l’Union africaine venue s’acquérir de la situation sociopolitique du pays, ne s’est pas réservé de critiquer l’accord politique du 31 décembre 2016.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">«Certaines personnes commencent à faire voir qu’il n’y avait rien de consistant dans le dialogue de la cité de l’Union africaine, et le dialogue du centre interdiocésain est venu balayer ce qui s’est passé sous la modération de l’Union africaine, ça c’est de l’ingratitude politique. J’ai essayé d’expliquer à mes hôtes que ce qui se passe à la CENCO, c’est une simple course au pouvoir, même les élections deviennent accessoires par rapport à la CENCO », a-t-il poursuivi devant les journalistes.</blockquote>
Des sources proches du camp Badibanga, rapportent la sortie officielle ce samedi 28 janvier 2017, d’une plateforme afin de se constituer en une seule force derrière le chef du gouvernement.
Les ministres Jose Makila, Jean Lucien Bussa et Azarias Ruberwa se sont de leur part désolidarisés du Premier ministre actuel en rejoignant le train des négociations sur l’arrangement particulier pour la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre.
Stanys Bujakera