L’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) dénonce la mesure de blocages des réseaux sociaux révélée par une dépêche de l’Agence Congolaise de presse.
<em>« L’UNPC s’insurge contre cette façon d’agir qui s’apparente à la restriction de la liberté d’expression et de la presse. En effet, pas plus tard que le 8 décembre dernier, les professionnels des médias en ligne se sont retrouvés pour s’organiser vu l’ampleur que prend ce secteur en RDC et ont créé un Collectif des médias en ligne. Alors que la période est cruciale et nécessite que l’information circule en toute responsabilité, les sociétés de télécommunication vont être obligées d’empêcher les journalistes en ligne de travailler. Devant cette situation, nous recourons auprès des autorités du pays pour qu’elles s’impliquent afin que les réseaux sociaux ne soient pas bloqués, »</em> dit le communiqué signé par Kasonga Tshilunde, Président de l’UNPC.
Pour le contexte, trois fournisseurs d’accès à Internet ont affirmé à l’Agence France Presse (AFP) avoir reçu une notification formelle de l’Autorité de régulation des postes et des télécommunications (ARPTC) les enjoignant de restreindre l’accès aux réseaux sociaux « à dater du 18 décembre 2016 à partir de 23h59 ».
Le document consulté par l’AFP parle de blocage momentané de tous les échanges d’images, des vidéos et de la voix via réseaux » et cite une liste « non exhaustive » de ces réseaux parmi lesquels les plus célèbres : Facebook, Whatsapp, Twitter, Skype, Google+… « Dans la mesure où le blocage partiel ne sera pas possible, il vous est demandé dès lors de bloquer tout accès intégral auxdits réseaux sociaux », ajoute la note.