Le député John KOLELA : “L’UDPS pardonne le voleur et refuse de pardonner ses propres enfants” - Tribune

Le député élu sous la bannière UDPS, John KOLELA a décidé de prendre sa retraite politique en 2017 pour des raisons, dit-il, "liées au traitement que son parti à réservé à ses propres députés ayant choisi de siéger au parlement après les élections de 2011. Cela,  au regard de la faveur que le même parti accorde aux autres formations politiques pourtant dans des situations équivalentes."

<span style="font-weight: 400;">Dans une tribune envoyée exclusivement à ACTUALITE.CD, il explique que les députés UDPS qui ont décidé de siéger l'ont fait parce qu'ils étaient élus et qu'ils n'ont de ce fait reçu aucune notification  de leur parti leur interdisant de siéger au sein de l'Assemblée Nationale. Il dit qu'ils sont intrigués de voir l'UDPS refuser de travailler avec ses propres députés, mais s'est mise dans une plateforme avec le G7 et Dynamique qui ont des députés dans la même  hémicycle.</span><span style="font-weight: 400;">
</span><span style="font-weight: 400;">
</span><span style="font-weight: 400;">Lire ci-dessous l'intégralité de sa tribune</span><span style="font-weight: 400;">
</span><span style="font-weight: 400;">
</span><span style="font-weight: 400;">L'UDPS  PARDONNE LE VOLEUR ET REFUSE DE PARDONNER SON ENFANT QUI A OUBLIÉ DE FERMER LA PORTE</span><span style="font-weight: 400;">
</span><span style="font-weight: 400;">
</span><span style="font-weight: 400;">Nous siégeons parce que nous sommes élus. Si nous étions désignés par ordonnance présidentielle,  il sera facile de renoncer à cette nomination. Nous siégeons parce que le parti n'avait jamais pris une décision nous interdisant de siéger.  </span><span style="font-weight: 400;">
</span><span style="font-weight: 400;">
</span><span style="font-weight: 400;">Je regrette le fait que les gens, par mauvaise foi, interprètent le souhait du président Tshisekedi de dissoudre toutes les institutions dès qu'il aura son imperium comme une interdiction formelle aux élus UDPS  de ne pas siéger.  Selon notre compréhension,  la volonté du président n'est  pas une décision. Dissoudre les institutions ne pas une affaire d'un parti politique.  C'est une affaire de l'État qui exige une ordonnance du Président de la République. Cette dissolution ne devait pas concerner uniquement les élus UDPS,  mais tous les 500 députés,  de l'opposition comme de la MP et même les indépendants.  </span><span style="font-weight: 400;">
</span><span style="font-weight: 400;">
</span><span style="font-weight: 400;">Aujourd'hui ce qui nous intrigue c'est  de savoir que L'UDPS refuse de travailler avec nous pour le seul et unique péché d'avoir siégé dans une institution que le parti ne reconnaît pas, mais elle travaille avec la Dynamique de l'opposition,  le G7 et les autres partis et personnalités qui siègent avec nous dans cette institution.  Plus grave encore le G7 dont Kyungu,  Katumbi,  Kamitatu, Endundo, Lutundula et compagnie ont tous chacun à sa manière contribué à la création de KABILA dans sa forme actuelle.</span><span style="font-weight: 400;">
</span><span style="font-weight: 400;">
</span><span style="font-weight: 400;">L'UDPS aujourd'hui pardonne  le voleur et refuse de pardonner son enfant qui a oublié de fermer la porte. </span><span style="font-weight: 400;">Loin de moi l'intention de nuire,  mais je souhaite qu'un jour le tribunal de l'histoire nous départage avec une justice sans faille.</span>

<span style="font-weight: 400;">John OKOLELA</span>

<span style="font-weight: 400;">DÉPUTÉ NATIONAL UDPS</span>

<b> </b>