La Rawbank a réuni, mardi 9 décembre à Kinshasa, plusieurs directeurs des ressources humaines autour d’une conférence dédiée à la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG). Placée sous le thème « Impacts socio-économiques et éthiques des VBG + rôle du secteur privé dans la prévention », la rencontre a mis en avant la nécessité d’une action coordonnée en milieu professionnel.
Ely Kabangu, responsable de l’Académie Rawbank, a rappelé la politique de tolérance zéro de la banque : « nous devons transformer le leadership culturel en dénonçant et en refusant de tolérer les violences faites aux femmes ou à toute autre personne. Rawbank sensibilise en milieu de travail et dispose d’un canal accessible pour signaler toute forme de violence. »
Il a également évoqué les « journées Orange jaune », les webinaires menés avec ONU Femmes et les formations internes visant à promouvoir la non-violence.
La DRH de Vodacom RDC, Tatiana Muadi, a souligné l’importance des outils technologiques durant les 16 jours d’activisme : « nous avons une ligne anonyme pour dénoncer les comportements abusifs. Chaque trimestre, un atelier permet à chacun de s’exprimer librement. La formation sur le harcèlement sexuel est obligatoire, même pour le directeur général. »
Pour Jessica Webe, directrice exécutive de UN Global, la lutte contre les VBG reste un enjeu majeur de droits humains : « les entreprises doivent intégrer la prévention et la réponse aux violences pour espérer les éradiquer. »
Rawbank se distingue ainsi comme un acteur clé de la prévention et de la sensibilisation sur les violences basées sur le genre en RDC, affirmant son engagement à transformer le milieu professionnel en un espace sûr et respectueux pour tous.
Cléopâtre iluku