16 jours d’activisme contre les VBG : L’ACOFEPE relance son engagement contre les violences numériques faites aux femmes

Foto
ACOFEPE

À l’ouverture de la campagne mondiale des 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre ce mardi 25 novembre, l’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Écrite (ACOFEPE) a annoncé sa participation autour du thème consacré cette année à la lutte contre les violences numériques visant les femmes.

Du 25 novembre au 10 décembre, l’organisation entend sensibiliser et mobiliser les professionnelles des médias face à la hausse des attaques en ligne qui ciblent particulièrement les femmes journalistes. Cyberharcèlement, discours de haine, diffusion non consentie d’images ou encore menaces : autant de pratiques qui, selon l’ACOFEPE, constituent un obstacle majeur à la liberté d’expression, à la participation citoyenne et au respect des droits des femmes dans l’espace public.

Dans son message, l’association appelle les journalistes à renforcer leur sécurité numérique, à documenter et dénoncer toute forme de violence en ligne à caractère sexiste, mais aussi à soutenir les professionnelles victimes de cyberviolences afin de briser l’isolement souvent associé à ces attaques. L’ACOFEPE prévoit également d’organiser plusieurs sessions de renforcement des capacités, accessibles en ligne, pour accompagner les participantes tout au long de la campagne.

L’organisation encourage par ailleurs la promotion d’un journalisme sensible au genre, qui permette d’exposer les réalités des violences numériques et leurs conséquences sur les femmes et les filles. Elle réaffirme sa volonté de collaborer avec les institutions publiques, les partenaires techniques et les organisations de défense des droits humains pour consolider les mécanismes de protection dans l’espace numérique.

Pour l’ACOFEPE, les 16 jours d’activisme constituent une occasion supplémentaire de sensibiliser, soutenir les survivantes et renforcer les initiatives visant à garantir aux femmes, et en particulier aux journalistes, un environnement numérique plus sûr et plus respectueux.

Nancy Clémence Tshimueneka