Le président burundais Évariste Ndayishimiye se rend samedi à Kinshasa pour participer au 9ᵉ Sommet ordinaire de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), a annoncé la présidence burundaise dans un communiqué publié à Gitega.
Il va prendre part aux travaux des dirigeants des douze pays membres de l’organisation régionale.
À Kinshasa, le ministre congolais de l’Intégration régionale, Floribert Anzuluni, a confirmé la tenue du sommet samedi, sous le thème : « Consolidons la paix, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs ». La République démocratique du Congo doit reprendre à l’Angola la présidence tournante de la CIRGL, dont le mandat angolais, entamé en novembre 2024, est arrivé à terme.
M. Anzuluni a souligné que ce sommet représente pour Kinshasa une occasion de renforcer ses efforts diplomatiques en faveur de la paix dans une région marquée par plusieurs foyers de conflit, notamment dans l’est de la RDC où l’armée affronte la rébellion AFC/M23 soutenue par le Rwanda. « Nous ne venons pas pour régler des comptes, mais pour trouver des solutions », a-t-il déclaré, appelant à un appui accru aux mécanismes régionaux existants de prévention et de résolution des crises.
Outre la question sécuritaire, les chefs d’État doivent évoquer l’intégration régionale, les déplacements de populations, la fiscalité et la gouvernance. Douze réunions préparatoires statutaires étaient prévues, dont neuf déjà tenues, notamment celle des chefs d’état-major des armées des pays membres.
Créée à la suite du Pacte de Nairobi de 2006, la CIRGL vise à promouvoir la sécurité, la stabilité et le développement dans une région longtemps secouée par des crises interconnectées. Elle regroupe l’Angola, le Burundi, la Centrafrique, le Congo, la RDC, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Soudan du Sud, le Soudan, la Tanzanie et la Zambie.