Les Léopards de la République démocratique du Congo (RDC) avancent lentement mais sûrement vers leur rêve mondialiste. Ce dimanche 16 novembre 2025 à 20 h, au stade Prince Moulay Hassan, place sera faite à la finale des barrages africains face aux Super Eagles du Nigeria.
Les Congolais sont appelés à finir le boulot qu’ils ont entrepris depuis maintenant deux ans sur l’échelle continentale pour migrer vers les Amériques. Ils savent pertinemment que le plus dur reste à se défaire des Nigérians, qui se veulent très costauds mentalement, menés par un certain Victor Osimhen, auteur de cinq buts en trois matchs dans ces éliminatoires. Le meilleur buteur de la Ligue des champions a le feu dans les pattes. La stratégie de l’animation défensive congolaise va s’appesantir sans nul doute sur lui. Il faudra donc limiter ses décrochages, ses déplacements et ses appels. Le bloc congolais sera très hermétique, sûrement, pour l’empêcher d’avoir la liberté qu’il affectionne tant. Que ce soit dans l’axe ou sur les côtés : Desabre a des arguments à faire valoir.
Aaron Wan-Bissaka et Joris Kayembe ont du répondant pour se prémunir d’une illégitimité. Le latéral gauche du KRC sort d’un match de demi-finale très sobre, indubitablement, lequel a débouché sur une victoire (1-0). Sur ses appuis, le Bruxellois a obligé Bryan Mbeumo à dézoner. Il a le mérite d’avoir sérieusement mis du sien. Le trentenaire s’en est tiré en homme heureux d’avoir pu effectuer « un pas de plus » sur leur longue marche de ces éliminatoires. Sa bonne spirale en club octroie à Kayembe une dose de réussite tant défensivement qu’offensivement. Sa titularisation de suite, au grand dam d’Arthur Masuaku, est proportionnelle à son jeu parsemé de moins de déchets techniques.
Jenovic Lumbuenadio