L'inspection principale provinciale de la ville de Kinshasa/Lukunga a exprimé sa «profonde consternation» suite à l'incident survenu mardi au collège Saint-Fabrina, situé au quartier Kindele (Mont-Ngfaula), où un élève finaliste a déclenché du gaz lacrymogène en pleine salle de classe, occasionnant l’étouffement d'une dizaine d'écoliers.
Dans son communiqué publié le 1er octobre, l'IPP-Lukunga rassure sur la prise en charge sanitaire ayant permis la stabilisation de l'état de santé de ces apprenants. Elle annonce avoir dépêché sur le terrain une équipe de l'inspection de Lukunga pour des analyses de la situation et pour établir les responsabilités.
« Nous sommes rassurés d'annoncer que la prise en charge rapide a permis de stabiliser l'état de santé de tous les élèves. Selon les rapports médicaux, l'état de santé est encourageant et tous les enfants sont attendus de retour à leur domicile au plus tard ce soir ou demain. Une équipe d'enquête de l'Inspection de la Lukunga a été dépêchée sur le terrain pour analyser la situation en profondeur et déterminer toutes les responsabilités », écrit l'inspection principale provinciale de la ville de Kinshasa, qui indique que l'élève auteur de cet incident se trouve à la disposition de la police « pour les suites judiciaires.»
Soulignant la prise en charge de huit (8) enfants aux Cliniques Universitaires, et quatre (4) autres admis dans un établissement médical voisin, l'IPP-Lukunga « rappelle avec la plus grande fermeté que les établissements scolaires doivent demeurer des espaces sûrs et protégés » et qu’aucune forme de violence, qu'elle soit interne ou externe, ne sera tolérée.
« Des mesures disciplinaires sévères seront appliquées, et des poursuites judiciaires seront systématiquement engagées à l'encontre du coupable pour que cet acte serve d'exemple dissuasif », a-t-elle conclu dans son communiqué.
La commune de Mont-Ngafula, deuxième la plus vaste après Maluku, a été, lors de trois derniers mois, le théâtre de plusieurs drames, dont des braquages, tueries et accidents graves ayant occasionné mort d'hommes.
Samyr LUKOMBO