Elles ont fait l’actu cette semaine

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Nicole Ntumba et Marine Lepen

Cette semaine, plusieurs figures féminines ont marqué l'actualité, qu'il s'agisse des nominations en politique, de décisions judiciaires retentissantes, ou de distinctions pour leur courage dans le journalisme. Des événements qui témoignent de l'impact grandissant des femmes dans divers domaines, à la fois en République Démocratique du Congo, en France et au Burundi.

Nicole Ntumba Tshimanga : une ascension au sein de la Police Nationale Congolaise

Félix Tshisekedi a récemment procédé à des nominations massives au sein de l’appareil judiciaire et de la Police Nationale Congolaise, parmi lesquelles celle de Nicole Ntumba Tshimanga, commissaire supérieur principal, au poste de commissaire divisionnaire adjoint, un grade équivalent à celui de général de brigade dans l'armée. Cette nomination symbolise non seulement une avancée dans la carrière de Nicole Ntumba Tshimanga, mais elle représente également un pas de plus vers l'égalité des genres dans les hautes sphères de la police, un domaine historiquement dominé par les hommes.

Marine Le Pen condamnée : cinq ans d’inéligibilité et une peine de prison

En France, la condamnation de Marine Le Pen, présidente du Rassemblement National, a secoué le paysage politique. Le tribunal de Paris a rendu son verdict le 31 mars 2025 : elle a été condamnée à cinq ans d'inéligibilité avec application immédiate, et à quatre ans de prison, dont deux ans ferme aménagés sous bracelet. Marine Le Pen a dénoncé cette décision qu'elle qualifie de "politique", et a estimé que l'État de droit avait été "violé". Cette condamnation survient dans le cadre de l'affaire des assistants parlementaires européens du Front National, et elle marque un tournant pour la politique d'extrême droite en France.

Le courage des journalistes burundais honoré par le Texas Tech University

Au Burundi, la reconnaissance internationale a été décernée à cinq journalistes, dont quatre femmes, par le College of Media and Communication du Texas Tech University. Ces journalistes ont été primées pour leur courage dans le journalisme international, après avoir enduré de longues périodes de détention. Trois d'entre elles ont été graciées après avoir passé plusieurs mois en prison, tandis que la quatrième, Sandra Muhoza, est toujours incarcérée. Lors de la cérémonie, seule Agnès Ndirubusa, ancienne cheffe du service politique du Groupe de Presse Iwacu, était présente, tandis que Christine Kamikazi, cheffe des programmes à la radio Bonesha FM, a participé à distance. Ce prix met en lumière non seulement les défis rencontrés par ces journalistes, mais aussi la persévérance et le courage dont elles font preuve dans un environnement hostile.

Nancy Clémence Tshimueneka