Nord-Kivu : calme précaire dans le territoire de Nyiragongo au lendemain de violents combats à Kibumba

Carte du territoire de Nyiragongo
Carte du territoire de Nyiragongo

Plusieurs sources rapportent à Actualite.cd ce dimanche 29 décembre 2024, qu’une accalmie s’observe depuis ce matin dans le groupement Kibumba en territoire de Nyiragongo, au lendemain de violents affrontements entre l’armée et les rebelles du M23. Les affrontements ont été signalés à Kanyamahoro et Kilimanyoka où des détonations d’armes lourdes et légères étaient entendues dès la matinée de samedi.

Mambo Kawaya, président de la société civile de Nyiragongo, a confirmé que des attaques avaient été lancées par les rebelles sur les positions des FARDC, particulièrement sur la colline stratégique de Kanyamahoro. 

« Depuis le matin jusqu'à présent, il n'y a pas d'affrontements, il n'y a pas de détonations. Les activités tournent normalement. La population est en train de s'habituer à cette situation. On cherche comment se familiariser avec la situation qui prévaut ici. Et donc, les gens sont en train de vaquer à leurs occupations. Ceux qui doivent aller au champ, ils y vont et d'autres partent déjà à l'église. Les petits commerçants font leurs affaires, certains même sont partis à Goma pour leurs affaires. Tout tourne normalement », témoigne Mambo Kawaya, président de la société civile de Nyiragongo.

Des sources concordantes dans le territoire de Nyiragongo confirment qu'il s'agit des rebelles venus en renforts, qui ont lancé concomitamment des attaques sur plusieurs positions des FARDC tout autour de la colline Kanyamahoro et ses environs. Cependant, les FARDC ont réussi à repousser ces assauts.

Pendant ce temps, des combats intenses ont été rapportés dans le sud du territoire de Lubero ce dimanche 29 décembre, où les FARDC affrontent également les rebelles du M23 soutenus par des forces extérieures, notamment du Rwanda. Les hostilités se poursuivent autour des villages de Mambasa et d'Alimbongo, où les hélicoptères de combat des FARDC ont été déployés pour frapper les positions rebelles.

Josué Mutanava, à Goma