Bukavu : le CICR réhabilite deux bâtiments de l’hôpital général de référence pour augmenter la capacité d'accueil des blessés de guerre

Hôpital provincial général de référence de Bukavu
Hôpital provincial général de référence de Bukavu

Le comité international de la croix a procédé à la réhabilitation de deux bâtiments à l'hôpital général de référence de Bukavu pour recevoir les blessés de guerre en provenance du Nord-Kivu et des territoires de la province du Sud-Kivu.

Le fait que les combats au Nord-Kivu se soient rapprochés de la zone limitrophe du territoire de Kalehe et ont mis la pression importante sur l'hôpital de Goma qui abrite un projet similaire. Ce qui a motivé le CICR à effectuer ces travaux.

"Ces travaux sont venus répondre à un besoin, un besoin pour augmenter la capacité d'accueil des blessées par arme suite aux différents conflits qui sévissent dans la province du Nord-Kivu mais aussi dans d'autres territoires de la province du Sud-Kivu", a dit  Mamadou Hady Sow, responsable département eau et habitat CICR Sud-Kivu.

Les travaux ont consisté entre autres, à la réhabilitation des toitures, des circuits électriques, du réseau d'eau potable, des murs extérieurs, des latrines et tant d'autres.

Depuis l'intensification des combats entre les FARDC et les rebelles du M23 au Nord-Kivu, le nombre des admissions a augmenté à l'hôpital général de référence de Bukavu.

"Nous étions en train d'être débordés, heureusement nous avions des bâtiments qui étaient en sous utilisation parce que les autres projets de la province étaient en train d'être réalisés ailleurs. On a finalement négocié qu'on puisse délocaliser quelques malades qui étaient là afin d'aménager un espace qui va abriter au minimum 50 patients ", dit le docteur Ghislain Maheshe, médecin directeur de HPGRB.

Cette amélioration permet aussi le désengorgement de l'hôpital de Ndosho (Goma) qui transfère les blessés de guerre à Bukavu.

Depuis le mois de décembre 2023, l'hôpital général de référence de Bukavu reçoit entre 55 et 90 blessés de guerre par mois. Certains viennent du Nord-Kivu et d'autres sont des victimes de l'insécurité urbaine à Bukavu.

Justin Mwamba