La Belgique, premier pays étranger à réagir après la tragédie de Makala ayant coûté la mort à une centaine des prisonniers qui tentaient de s'évader, dit attendre les résultats des enquêtes annoncées par le gouvernement, qui doivent faire la lumière sur ces événements et établir les responsabilités.
«Nous attendons les résultats de l'enquête annoncée qui doit faire toute la lumière sur ces évènements et établir les responsabilités», a dit Roxane Bilderling, ambassadrice de la Belgique en RDC.
Selon un bilan officiel communiqué par le vice-premier ministre de l'intérieur et sécurité, Jacquemain Shabani, 129 prisonniers ont été tués, dont 24 exécutés à bout portant et 105 autres par étouffement, lors d’une opération des forces de sécurité visant à éviter l'évasion des détenus dans la nuit de dimanche à lundi à la prison de Makala. Le VPM indique que plusieurs femmes ont été violées, des bureaux du greffe, de l'infirmerie ainsi que les dépôts des vivres incendiés.
Au sein de la classe sociopolitique, l’on pointe la responsabilité des autorités du pays. Pour le parti politique LGD, ces actes auraient pu être évités par l'exercice d'une politique d'anticipation par une gouvernance politique de qualité.
La prison Makala construite en 1957 pour une capacité de 1500 détenus en comptait plus de 15 000 avant le récent carnage.
Samyr LUKOMBO