Bien que des progrès aient été réalisés vers une plus grande inclusion des femmes en politique, Target SARL spécifie dans un rapport que le pourcentage des femmes ministres dans le monde reste insuffisant, surtout dans les positions de pouvoir élevé.
La société constate que seulement 23 % des postes ministériels à travers le monde sont occupés par des femmes, indiquant une sous-représentation notable.
"Malgré cela, les femmes tendent à être plus présentes dans des domaines comme l'égalité des sexes, la famille et l'inclusion sociale. De plus, leur présence dans les hautes fonctions de l'État reste limitée, avec 11 % de femmes chefs d'État et 10 % de chefs de gouvernement," souligne le texte.
Ces chiffres, selon Target, suggèrent une progression dans les rôles parlementaires, mais révèlent aussi un chemin considérable à parcourir pour atteindre la parité.
Néanmoins, l'organisme révèle par un sondage que les droits des femmes en RDC connaissent des avancées significatives.
50 % des personnes interrogées considèrent que les droits des femmes en République démocratique du Congo ont connu une évolution significative. En revanche, 19 % ont une opinion contraire, 23 % ont un avis nuancé et 8 % n'ont pas d'idée précise sur la question.
Cette perception, poursuit Target, se révèle plus positive parmi les jeunes, avec 58 % d'entre eux exprimant un avis favorable, suivis de près par les personnes âgées de 45 à 64 ans. Concernant la répartition par sexe, les femmes affichent un optimisme légèrement supérieur (51 %) comparativement aux hommes (49 %).
La société observe cependant des disparités régionales quant à l'évolution de ces droits.
Les provinces de l'Est du pays comme le Nord et le Sud Kivu avec respectivement 36 et 45 %, ainsi que l'Équateur (39 %) et Kinshasa (46 %) sont les plus pessimistes.
"À l'inverse, le Kasaï oriental (66 %), la Province orientale (54 %), le Kongo central et le Katanga (51 %) ont une perception plus positive", renchérit le document.
Nancy Clémence Tshimueneka