RDC-lutte contre les VBG : " les médias doivent apprendre à interagir avec le public et interpeller les décideurs" (John Ngombwa)

Photo/ Droits tiers
Photo/ Droits tiers

La campagne internationale annuelle "16 jours d'activisme contre les VBG" est à son 5e jour et va se clôturer le 10 décembre, date de la journée des droits humains. Cette action est lancée pour permettre aux gouvernements, citoyens et institutions de montrer à quel point ils ont à cœur d'éliminer la violence à l'égard des femmes et des filles.

Les médias peuvent contribuer à cette lutte en faisant de la prévention par la vulgarisation du Code pénal sur la question des violences basées sur le genre (VBG), et en diffusant les témoignages de victimes, explique John Ngombwa, directeur Général de l'Agence de communication et évènementiel "Congo Facilités" et journaliste à Antenne A télévision.

"Au delà du relais de la campagne contre les VBG et de la production de contenu complémentaire, les médias doivent aussi interagir avec le public et interpeller les décideurs en cas de nécessité. Par rapport aux années passées, les médias ont évolué dans la communication sur la question des VBG, mais ce n'est pas suffisant. On ne doit pas seulement attendre des événements ou activités pour trouver une occasion de communiquer, on doit chercher à créer du contenu par rapport à ce que subit la femme au quotidien comme violence, interagir avec la population pour la pousser à dénoncer tout acte de violence à l'égard de la femme," a-t-il soutenu.

Et d'ajouter :

"Pour aider à prévenir ces violences, les médias doivent diffuser tout texte légal relatif à la lutte contre les VBG pour permettre à tout citoyen, surtout à la femme, de bien connaître ses droits et savoir comment s'y prendre en cas de VBG. Les médias doivent aider à diffuser les témoignages des victimes pour alerter afin d'une prise en charge adéquate, et aider à arrêter le coupable."

Cette année, le thème retenu pour la campagne est « TOUS UNIS ! Investir pour prévenir la violence à l'égard des femmes et des filles"


Nancy Clémence Tshimueneka