Dans le cadre du lancement de sa campagne électorale, Marie-José Ifoku, candidate à la présidentielle, a présenté le 20 novembre son programme de gouvernance devant les journalistes à Kinshasa.
Sa vision repose sur la rupture de l'actuel système qu'elle qualifie de prédateur, par la renaissance d'une République qui aspire à un renouveau politique et à une transformation profonde de la gouvernance, mettant l'accent sur la justice, l'équité et la participation citoyenne.
Tout au long de son allocution, elle a insisté sur la promotion de la femme, le mérite et la compétence, le nettoyage de l'État et la bonne gouvernance en mettant en avant les axes composant la globalisation.
La nature de son mandat électoral se dessine sous forme d'une transition pour entreprendre des réformes institutionnelles nécessaires à la construction d'une nouvelle République, entre autres :
Établir un état des lieux complet de la RDC depuis 1960
- Renforcer la compréhension des citoyens sur la nouvelle République et encourager leur participation active à la vie politique
- Veiller à ce que la transition vers la nouvelle République se déroule de manière pacifique et inclusive, en respectant les droits de tous les groupes et en encourageant la diversité et l'égalité des chances.
- Promouvoir la réconciliation nationale et rechercher des solutions inclusives pour les défis et les tensions existantes.
Le concept "kombolisation", issu du mot "kombo" qui signifie "balai" symbolise, selon Marie-José, le nettoyage des antivaleurs et des mauvaises pratiques dans la société congolaise.
Pour rappel, c'est la deuxième fois que la présidente de l'Alliance des élites pour un Nouveau Congo (AENC) postule à la présidentielle en RDC. En 2018, elle était l'unique femme à se présenter.
Nancy Clémence Tshimueneka