Du 6 au 9 mars se tient, à Kinshasa, la 16e table ronde régionale pour l'Afrique centrale et orientale sur la réduction des risques chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires (CBRN). Cette réunion permet aux participants de faire un état des lieux de l'initiative des centres d'excellence de l'Union européenne pour la réduction des risques CBRN ainsi que de discuter sur les stratégies de prévention contre les menaces sécuritaires dans les régions concernées.
« Nous avons un réseau des pays partenaires, 64 dans le monde mais 11 dans les régions Afrique centrale et orientale. Nous travaillons ensemble pour réduire les risques liés aux produits chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires, particulièrement dans le domaine de la santé, de l'environnement, de la sécurité, cadre juridique et autres. Nous organisons des tables rondes pour les points focaux de tous ces 11 pays, nous échangeons sur les expertises, les avis, les défis et propositions pour avancer ensemble. Le réseau est basé sur l'échange d'expérience, travaillez ensemble dans un contexte régional », a déclaré Harro Wittermans, coordonnateur du programme sur la gouvernance de la sécurité et la réduction des risques CBRN.
A son tour, le point focal national CoE-CBRN de la RDC, professeur Odette Kabena Ngandu, a exprimé qu’elle va continuer le travail avec le réseau national CBRN pour revoir et mettre à jour le plan d'action national (PAN) CBRN de la RDC, en remerciant les autres points focaux nationaux pour partager leurs expériences et conseils.
Parmi les pays partenaires de l'Afrique centrale et orientale, l'on cite : le Burundi, Éthiopie, Ghana, Kenya, Malawi, République démocratique du Congo, Rwanda, Seychelles, Tanzanie, Ouganda et Zambie.
Par ailleurs, toujours dans le cadre de la poursuite de cette table ronde, une excursion est prévue mardi 7 mars au musée national pour avoir une relation avec la culture congolaise. Et lors de la clôture interviendra le lancement d'un projet de renforcement des capacités en matière de biosécurité et de biosûreté en Afrique centrale et orientale.
Cette initiative mise en œuvre et financée par l'Union européenne avec le soutien de l'Institut Interrégional de Recherche des Nations unies sur la criminalité et la justice (UNICRI) est conçue pour développer une stratégie coordonnée pour atténuer les risques CBRN au niveau international, régional et national et vise à renforcer les capacités institutionnelles nécessaire pour réduire les risques. L’origine de ces risques peut être criminelle (prolifération, vol, sabotage et trafic illicite), accidentelle (catastrophes industrielles, notamment chimiques ou nucléaires, traitement des déchets, transport) ou naturelle (principalement les pandémies, mais aussi les conséquences des risques naturels sur du matériel et des installations CBRN).
Grâce Guka