Pénurie de carburant à Kinshasa : légère amélioration de la situation, des stations-service fermées sont opérationnelles ce mardi

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A Kinshasa, capitale de la RDC, la pénurie de carburant qui se fait constaté depuis la fin de la semaine dernière et particulièrement au cours de la journée d’hier continue d’alimenter l’actualité. Toutefois, la situation semble s’améliorer dans différentes stations-service sur la ville et ce, comparativement à l’effervescence qu’il y a eu lundi.

Ce mardi encore, ACTUALITE.CD a fait la ronde de quelques stations-service en majorité celles situées au centre-ville de la capitale.

La station ENGEN, située au croisement des avenues Tombalbaye et Bakongo, est ce jour opérationnelle. On note la présence de plusieurs véhicules. Des particuliers sont aussi visibles. Ils sont alignés sur une file où on peut les voir entassés. Munis de leurs bidons, leur seul objectif est de s’approvisionner en carburant. 

La situation est quasiment similaire à une station sur l’avenue du Marché. Ici, par contre, la présence des piétons n’est pas visible. Il n’y a pas d’engouement non plus. Les taxi-motos sont majoritaires.

Sur l’avenue Kasa Vubu au croisement avec celle du Haut-Kongo, une station-service Cobil se trouve là aussi. A notre passage, la situation était calme. Quelques véhicules et taxi-motos qui entraient par-là étaient servis. Tout comme à la station ENGEN au croisement des avenues Lukusa et Bandundu en face de l’ambassade des USA.

Toutefois, comme hier, à la station située sur Colonel Ebeya-Plateau, l’accès n’est toujours pas autorisé aux véhicules ou à d’autres personnes désireuses de se procurer du carburant. Les abords restent encadrés par des cordes. Les seuls véhicules qui entrent appartiennent visiblement aux agents. Il est en de même sur la station F/S Okapi sur l’avenue du Tchad. Il n’y a pas toujours vente de carburant.

La situation était très  chaleureuse la journée du lundi. Les rares stations qui étaient ouvertes ont reçu un monde fou, jusqu'à créer des embouteillages de part et d'autre. Il y a eu des longues files d’attente  remarquables. Des  Motards, voitures  misent à la disposition du public pour le transport tous se dirigeaient vers le point de vente sans laisser de place même pour les piétons. Cette réalité a aussi entraîné la hausse des prix du transport en commun et intensifié le phénomène de demi-terrain dans plusieurs coins de la capitale.

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Franck Beya