COVID-19 en RDC: une ONGDH alerte sur le refus du personnel commis à la vaccination d'administrer la deuxième dose du vaccin à Kananga

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La société congolaise pour l'État de droit, SCED, une organisation de défense des droits de l'homme, active dans l'espace Kasaï alerte dans un communiqué rendu public ce mercredi 2/3/2022 à Kananga sur le refus du personnel commis à la vaccination contre la pandémie de COVID 19 d'administrer la deuxième dose de vaccin:

"Ces équipes affectées dans trois sites, Pax, hôpital général et hôpital Saint Georges sont entrain de boycotter l'administration de la deuxième dose du vaccin Pfizer consécutive à celle administrée au mois de janvier" écrit l'organisation dans un communiqué signé par son directeur général le bâtonnier honoraire du Kasaï Central Dominique Kambala Nkongolo.

Selon SCED, ce boycott est la conséquence de la non prise en charge des équipes commises à la lutte contre cette pandémie au Kasaï Central :

"La société congolaise pour l'État de droit avait alerté par sa lettre du 22/2/2022 la division provinciale de la santé sur le risque d'arrêt des prestations des équipes de vaccination contre la COVID 19 à cause du non paiement des primes" explique SCED.

Pour sa part, le chef de division provinciale de la santé qui dit n'être pas pas au courant de la situation et  pense que cette vaccination relève de la routine car les équipes affectées ont été recrutées sur l'ordre du ministère national :

"J'étais en déplacement. Je suis rentrée hier. Je ne suis pas au courant de cette situation. Les équipes affectées à la vaccination contre la COVID 19 l'ont été sur instruction du ministère national de la santé. Le travail est en cours. Les amis devraient être patients. En plus, il s'agit de la vaccination de routine administrée par le personnel engagé par l'État congolais. Ça ne vaut pas la peine de faire du chantage" explique Dr Eugénie Misenga, chef de division provinciale de la santé.

Selon les informations d'ACTUALITE.CD, les vaccins sont disponibles dans tous les sites mais il manque des seringues. Ce qui a occasionné l'arrêt.

Sosthène Kambidi, à Kananga