Procès Rossy Mukendi : après les explications du médecin légiste et de l'expert en balistique, la partie civile éclairée sur la nature de la balle qui a tué l'activiste

Procès Rossy Mukendi/Ph ACTUALITE.CD

La Cour militaire de Kishasa-Matete a renvoyé au 6 décembre prochain la cause sur la mort de Rossy Mukendi. Au cours de l’audience de lundi 29 novembre, le médecin légiste qui avait fait l'autopsie du corps de Rossy Mukendi et l'expert en balistique ont comparu pour interpréter le rapport. Ce dernhier révèle un décès causé par une « lésion balistique, ayant atteint le thorax et l'abdomen». Thèse réfutée par la partie prévenue Carine Lokeso qui a exigé le procès-verbal de l'officier de la police judiciaire.

« Lorsqu’il y a mort violente, aucun corps ne peut être inhumé sans qu'il soit établi un procès-verbal de l'état du corps par un officier de police judiciaire assisté d'un médecin », a déclaré Me Lokeso Etienne Lomela.

Pour la partie civile, les explications du médecin légiste et de l'expert en balistique ont permis de savoir la « nature de la balle qui a conduit le feu Rossy Mukendi à la mort » avant de débuter la plaidoirie.

« A ce jour nous avons la certitude sur la nature de la balle qui a conduit le feu Rossy Mukendi à la mort. Avec les explications du médecin légiste qui avait reçu le corps qui l'avait examiné et qui avait établi un rapport, avec les explications de l'expert en balistique, vous vous êtes rendu compte, comme nous, qu'il y avait des zones d'ombres qu'il fallait élaguer. Pour nous, nous sommes satisfaits, nous avons la certitude sur les évènements qui ont conduit à la mort de notre défunt Rossy Mukendi », a dit Me David Tshimanga.

Lors de l'audience du 22 novembre dernier, la partie Rossy Mukendi avait sollicité la comparution de l'expert en balistique et du médecin légiste. Cette demande a été jugée d'inutile par la prévenue Carine Lokeso. Après auditions des parties par la cour militaire, celle-ci avait accepté la demande de la partie civile.

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Ivan Kasongo