RDC-Loi électorale : la CENCO et l’ECC appellent à une définition claire de l'utilisation de la machine à voter et de la gestion transparente des résultats

Une machine à Voter / Ph. Christine Tshibuyi

La Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) et l'Eglise du Christ au Congo (ECC) ont, dans un communiqué, ce vendredi 17 septembre, exhorté les composantes concernées par le processus de désignation des animateurs de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à privilégier le consensus en interne et la célérité afin d'éviter toute contestation anticipé des élections.

Les évêques de la CENCO et les pasteurs de l’ECC ont, à l'issue d’un atelier jeudi, levé des « options urgentes » qui permettront de contribuer à « l'atténuation des chocs liés aux limites de la loi organique sur la CENI, en particulier et sur le processus électoral en général ».

« S'agissant de la loi électorale qui sera débattue lors de la session en cours au Parlement, nous faisons nôtre le référentiel commun de la société civile pour les réformes et invitons nos partenaires et la communauté internationale à y apporter également leur soutien pour que soit clairement définie l'utilisation de la machine à voter, la gestion transparente des résultats et le rôle des missions d'observation dans la confiance au processus électoral ».

Les deux entités religieuses appellent le gouvernement à capitaliser  la cartographie opérationnelle existante de la CENI et à évaluer dès maintenant les matériels existants afin de procéder à l'approvisionnement de matériels manquants et non sensibles dans le respect des procédures de passation des marchés publics.

Cependant, elles encouragent l'initiative du gouvernement, celle de clôturer avec les opérations de recensement et identification de la population. « Ceci permet de résoudre le problème de l'organisation des élections présidentielle et législatives dont la convocation de l'électorat est attendue au plus tard le 23 octobre 2023 », disent-elle.

Fonseca MANSIANGA