Une délégation des femmes membres des organisations de la société civile a fait une déclaration ce 17 février, en rapport avec la situation politique actuelle. Après la désignation de l’informateur, la composition du bureau de l’Assemblée Nationale et la nomination du premier ministre, elles constatent que la parité n’est pas respectée et insistent qu'elle le soit pour les autres institutions dont le Senat et la CENI.
« Le positionnement stratégique des femmes n’est pas pris en compte pour corriger les inégalités décriées quant à la participation politique et le choix des animateurs des institutions de la RDC conformément aux prescrits de l’article 14 de la Constitution », ont-elles souligné.
Rappelant l’engagement de Félix Tshisekedi lors de son discours d’investiture, le 24 Janvier 2019, à « exploiter toutes les compétences congolaises et particulièrement celles des femmes et des filles », ces membres de la Société civile révèlent cependant que « depuis le début de l’année 2021, lors des choix opérés au niveau des institutions tel que la nomination d’un informateur, l’élection des membres du nouveau bureau définitif de l’Assemblée Nationale ou encore la désignation du premier ministre, leur représentation ne rencontre pas leurs attentes, comparées aux promesses du Chef de l’Etat ».
C’est ainsi qu’elles lancent un cri au Chef de l’Etat pour que « la représentation des femmes et des hommes soit prise en compte de façon égalitaire, dans le choix des membres du gouvernement, de l’élection des membres du Sénat et dans toutes les institutions publiques et celles d’appui à la démocratie aux niveaux international, provincial et local ».
En outre, ces femmes encouragent toute initiative tendant non seulement à consolider la paix mais aussi à renforcer les institutions de la République pour plus d’efficacité, afin de répondre aux préoccupations multiples de la population.
Parmi les structures présentes à cette activité, il y avait notamment Wilpf RDC, Afia Mama, Sofepadi, Chari-Congo, AFEAC et Ma Voisine.
Prisca Lokale