RDC : selon le député Ados Ndombasi, Ruberwa n’est plus digne d’assumer les fonctions de ministre d’Etat pour avoir dit “des mensonges”

le député national Ados Ndombasi/Ph. ACTUALITE.CD

Le député Ados Ndombasi a donné son avis après avoir écouté les réponses du ministre d’Etat en charge de la décentralisation et réformes institutionnelles, Azarias Ruberwa au sujet de l’installation de la commune rurale de Minembwe, dans la province du Sud-Kivu.

A l’instar de Muhindo Nzangi, initiateur de l’interpellation, M. Ndombasi dit être choqué par le fait que pour lui, le ministre Ruberwa n’a pas dit la vérité. Il pense qu’avec ce comportement, il n’est plus digne d’assumer les fonctions du ministre de tutelle. 

« Nous pensons qu'il n’est plus digne d’assumer ses fonctions de ministre d'État, ministre de la décentralisation et réformes institutionnelles. Voilà le moins que l'on puisse dire. Nous avons été choqués de savoir que nous avons un  faux pasteur, malheureusement qui vient dire des mensonges, des faussetés aux représentants du peuple », regrette le député Ados Ndombasi.

Et de préciser :

« Dans ce cas, il n'y a qu'un seul camp. Le camp des vrais congolais, ceux qui veulent que le Congo soit libre. Vous avez vu même les applaudissements. Le collègue Muhindo Nzangi a été applaudi à l'unanimité. Parce qu’ici, nous n'avons pas de camp. Nous n'appartenons pas à Lamuka ni au FCC ni moins au CACH. Ici, nous appartenons à la RDC. Ici, il est question de défendre le territoire congolais. Nous défendons aussi notre constitution ».

Le ministre Ruberwa a répondu aux questions des députés nationaux notamment en rapport avec les limites de Minembwe, les données démographiques.

Muhindo Nzangi a estimé que le ministre Ruberwa est “passible d’outrage au parlement” et lui a demandé de démissionner de ses fonctions au regard des "mensonges" et des "contrevérités" contenus dans ses réponses. S'il ne démissionnait pas de son propre gré, Muhindo Nzangi a la possibilité de revenir à la charge avec cette fois-ci, une motion de défiance.

Elle requiert dans ce cas 51 signatures pour être portée en plénière avant le débat.

Berith Yakitenge