Le gouvernement a noté vendredi au cours de la réunion du conseil des ministres « l’exacerbation de la population suite aux propos au relent tribaliste dans les médias privés et les réseaux sociaux principalement à l’égard des acteurs politiques ».
« La justice a déjà été instruite d’engager des poursuites à l’égard des auteurs de ces propos. La population est invitée à privilégier la cohabitation pacifique de différentes communautés du pays », dit le compte rendu du conseil des ministres.
Les messages toxiques sont de plus en plus courants sur les réseaux sociaux en RDC. L’une des dernières victimes n’est autre que Jeanine Mabunda, présidente de l’Assemblée nationale. La famille politIque de Joseph Kabila exige réparation.
« Les propos publics dégradants tenus par certains militants de l'Udps vis-à-vis de Mme Mabunda, Présidente de l'Assemblée nationale, sont d'une violence rare. Ils portent atteinte à l'humanité même de la femme. Je condamne et exige réparation », avait même dit Nehemie Mwilanya.
Le Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits de l'Homme (BCNUDH) en République démocratique du Congo a pour sa part condamné la diffusion de messages haineux à travers les réseaux sociaux « par des acteurs politiques ainsi que par de simples citoyens sans affiliation politique ou communautaire connue », dit-il.
Le BCNUDH avait invité ainsi les autorités à prendre des mesures appropriées pour prévenir et sanctionner les auteurs.