RDC : le PNUD et l'UE remettent aux cours et tribunaux des logiciels et applications pour la gestion de la carrière des magistrats et activités judiciaires

remise des logiciels au ministère de la justice par le PNUD et l'UE. PH. Droits tiers.

Le programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l'Union Européenne (UE) ont procédé, ce vendredi 18 septembre, à la remise des logiciels et applications pour la gestion de la carrière des magistrats mais aussi des activités judiciaires dans les  cours et tribunaux. 

Cette cérémonie marquée par la présence du vice-ministre de la justice, du secrétaire permanent du conseil supérieur de la magistrature, du premier président de la Haute Cour militaire et des représentants du PNUD et de l’UE a connu plusieurs temps dont la présentation des outils par les concepteurs mais aussi la circonscription du cadre de l'acte.

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L'activité est organisé dans le cadre de la mise en oeuvre du projet justice intégrée visant à appuyer le gouvernement de la RDC à travers son plan d'actions prioritaires et de la politique nationale de la réforme judiciaire (PNRJ) qui prévoit la numérisation progressive de tout le secteur.

Ces outils sont composés du système d'information de gestion des Ecrous (SIGE) avec une application mobile pour la transmission des rapports statistiques au niveau national (PRISONAP), système d'information de gestion des activités judiciaires (SIGAJ) dans les offices et juridictions et du système d'information de gestion de carrière des magistrats (SIGCM).

"Ces outils offrent un avantage particulier pour améliorer l'efficacité et la transparence de la justice en réduisant sensiblement  le délai d'instruction des dossiers judiciaires grâce à la facilitation de transmission des informations/données ainsi qu'à l'archivage sécurisé à travers leur digitalisation",  a signifié Dominic Sam, le directeur pays du PNUD.

Avec l'informatisation, le premier président de la Haute Cour militaire estime que des procès qui prenaient jusqu'à 20 mois pourront être bouclés en peu de temps. Des équipements pour encourager des réunions en visioconférénce ont été remis également au conseil supérieur de la magistrature et au ministère de la justice. 

Fonseca MANSIANGA