La nouvelle société civile congolaise (NSCC), invite le Front commun pour le Congo ( FCC) et la coalition Cap pour le changement (CACH), a initié une démarche pour rechercher le "consensus national inclusif" sur les réformes électorale en RDC.
" Craignant la persistance et les conséquences temporelles de cette crise sur l'ensemble de la suite du processus électoral, la NSCC appelle au sursaut d'orgueil national et encourage activement la coalition au pouvoir FCC-CACH de sauver la nation en reprenant immédiatement politiquement et techniquement l'initiative de la recherche du consensus national inclusif en capitalisant toutes les contributions produites par les autres parties prenantes, cela en vue d'accroître le succès d'amélioration du cadre régulateur des élections apaisées a l'horizon 2023 ", a déclaré le coordonnateur de la NSCC Jonas Tshiombela ce lundi 31 août lors d'une conférence de presse.
Plusieurs initiatives sont déjà en cours pour dégager un consensus national sur les réformes électorales en RDC. Le professeur Bob Kabamba de l'Université de Liège a initié un forum dit de "haut niveau" sur cette question. Mais faute d'inclusivité, ce forum est suspendu.
Une autre initiative est du groupe de 13 personnalités politiques. Composé notamment des députés nationaux Henri-Thomas Lokondo, Jacques Ndjoli, Jean-Jacques Mamba, André Claudel Lubaya, Patrick Muyaya, Juvénal Munubo et Delly Sessanga ainsi que l’ancien Vice-premier, ministre du budget Daniel Mukoko Samba, le G13 est à la recherche constante du consensus autour du processus électoral. Il a déjà rencontré le président de la République Félix Tshisekedi, le bureau de la CENI, le premier ministre Sylvestre Ilunga, les opposants Moise Katumbi, Jean Pierre Bemba, Martin Fayulu, Adolphe Muzito, le Cardinal Fridolin Ambongo, le chef spirituel de l'eglise kimbanguiste Simon Kimbangu ou encore le président de l’ECC le Révérend André Bokondoa.
Ce groupe accuse le FCC d’avoir délibérément refusé de le rencontrer.
Ivan Kasongo