La Ministre d'État en charge du genre , famille et enfant a lancé ce lundi 03 Août l'opérationnalisation de la ligne verte pour alerter les services de prise en charge en cas d'une menace ou d'un acte de violence sexuelle.
Béatrice Lomeya rappelle l'importance de ce numéro pour les victimes et les invitent à se l’ approprier."Les violences sexuelles basées sur le genre ont des profondes répercussions à court et à long terme sur la santé physique, psychologique et même la condition socioéconomique des victimes. Cette prise en charge holistique des survivantes est indispensable car, en plus des maladies qu'elles peuvent causer ainsi que le sentiment du rejet de soi qu'elles produisent , les violences basée sur les genres déshumanisent l'être et lui font perdre sa dignité. La ligne verte est un point de départ qui permet à la survivante ou à la victime d'avoir un premier contact en temps réel, d'alerter le service habilité à lui apporter secours et le cas échéant à bénéficier d'une prise en charge appropriée, offerte par les services étatiques ou non étatiques. (...) sur ce, je lance l'opérationnalisation du numéro vert le 122" a déclaré la ministre.
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Pour Chantal Yelu Mulop, conseillère spéciale du chef de l'État en matière des violences sexuelles, ce numéro vert a pour objectif de “mettre fin à l'impunité des auteurs du viol” et d'assurer la prise en charge des victimes. Mme Mulop en a profité pour rappeler qu’elle lance un appel vibrant auw partenaires en leur demandant de bien vouloir les accompagner dans l'exécution de ce projet dont le résultat est que nos mamans, nos soeurs et nos filles recouvrent leurs dignités.”
Ce numéro est accessible à dater de ce 03 Août, en langues nationales (Swahili, Tshiluba, Kikongo et Lingala) en plus du Français.
Prisca Lokale