La surmilitarisation du territoire de Beni a eu notamment comme conséquence des actes d’indiscipline de certains militaires, d’où des homicides et des pillages

Une patrouille FARDC à Beni

Pour lutter contre l’activisme des ADF, l’Etat-major général des FARDC, de la Force terrestre et le Commandant de la 3ème Zone de défense du Nord Kivu, ont été transférés à Beni en vue d’appuyer au plus près ces opérations en décembre 2019. Un Centre de coordination des opérations a été créé comprenant des représentants de l’opération Sukola I, de la PNC, de la direction générale des migrations (DGM) et de l’Agence nationale des renseignements (ANR). Ce centre, dirigé par l’Etat-major des FARDC, est chargé de coordonner les opérations de manière intégrée avec des responsabilités précises. 

Selon le BCNUDH, les violations des droits de l’homme ont augmenté à la suite du déploiement de troupes additionnelles – 21 régiments, cinq brigades et plusieurs bataillons – au sous-secteur couvrant Butembo. En effet, les militaires en opération sont déployées avec armes et munitions au sein des communautés locales, ce qui a exposé les civils à des risques de violations par des militaires peu disciplinés ainsi qu’à des situations vulnérabilité de ces communautés à des attaques par des ADF.

Ecoutez les explications de Abdoul Aziz Thioye, directeur du BCNUDH, au téléphone de ACTUALITE.CD