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Maï-ndombe : une tension s'observe à la division provinciale de la santé après une confusion autour de la vente aux enchères des matériels roulants et navigants
Femme
- Santé
- Samedi 11 juillet 2020 - 21:09
Une vive tension a été observée dans la matinée du vendredi 10 juillet aux installations de la Division provinciale de la santé publique du Maï-Ndombe. Selon les agents et cadres, certains députés et agent du gouvernorat se sont pointés pour récupérer des motos qui se trouvent à la réception de la DPS.
« Quelques députés provinciaux et certains cadres du gouvernement provincial du Maï-ndombe auraient acheté à 100 000 Fc par moto pendant que le compte rendu de la septième réunion du comité provincial de pilotage du secteur de la santé du Maï-ndombe tenue du 24 au 25 Mars dernier renseigne que le déclassement et la mise en vente aux enchères accordent la priorité aux anciens utilisateurs desdits matériels », font savoir ceux qui disent être mécontents.
Et d'ajouter :
« Le chef de division provinciale de la santé publique du Maï-ndombe a été chargé d'adresser une correspondance au gouverneur de province pour déclencher ledit processus ».
Pour les agents de la DPS la procédure n'a pas été respecté.
« Nous sommes étonnés de voir le directeur de cabinet adjoint du gouverneur de la province du Maï-ndombe venir, il y a quelques heures passées pour récupérer quelques motos avec comme prétexte qu'il aurait déjà acheté ces engins et aurait versé de l'argent aux services des finances de la direction générale des recettes du Maï-ndombe (DGRM), c'est une vise de procédure », déclarent ces professionnels de la santé du Maï-Ndombe.
Parmi les problèmes soulevés par les groupes thématiques, ceux du bureau de gestion des ressources reprennent huit motos, une jeep Land cruiser Toyota, deux moteurs hors-bord et un canot rapide en état de vétusté.
Le calme a été rétabli grâce à l'intervention personnelle du ministre provincial de la santé, qui a conscientisé ces revendicateurs et leurs demandé de ne pas se laisser faire tout en leur affirmant que si la vente de ces matériels intervenait, la primaire sera d'abord aux utilisateurs de ces engins.
Blaise Mabala Mufu, à Inongo
