L'église Kimbanguiste a, dans une déclaration du 19 juin, fait une mise au point sur les tractations en cours pour la désignation du nouveau président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) en remplacement de Corneille Nangaa.
L'église de Simon Kimbangu précise qu'elle n'a pas fait le choix de Ronsard Malonda, un non fidèle Kimbanguiste, mais aussi n'est pas au courant de la démarche. Elle attend la sollicitation officielle pour présenter son candidat.
"L'église Kimbanguiste précise que monsieur Malonda Ngimbi Ronsard n'est pas fidèle Kimbanguiste ni candidat de l'église Kimbanguiste mais aussi jusqu'à la preuve du contraire l'église Kimbanguiste n'a jamais été sollicitée en ce qui concerne la candidature à la présidence de la CENI. Nous attendons la sollicitation officielle pour que Nkamba, siège international, puisse présenter son candidat", a déclaré l'église Kimbanguiste dans cette déclaration lue à Nkamba par le Révérend Katembo Meya, président de la commission de discipline et réconciliation et 1er suppléant du représentant légal Simon Kimbangu Kiangani.
Le vendredi 12 juin dernier, 6 confessions religieuses dont l'église Kimbanguiste avaient annoncé le choix de Ronsard Malonda à la tête de la CENI, pendant que les deux autres, la CENCO et l'ECC, boycottent la désignation d'un collaborateur de Corneille Nangaa.
Le révérend Delphin Elebe Kapalayi qui est le représentant de l'église Kimbanguiste dans des organisations interconfessionnelles avait comme à l'accoutumée représenté Nkamba à ces négociations qui avaient capoté faute de consensus avant la prise de position de 6 confessions religieuses.
C'est Delphin Elebe qui préside, au nom de l'église Kimbanguiste, la commission d'intégrité et de médiation électorale (CIME), une structure des confessions religieuses créée en 2014 pour œuvrer à l’émergence d’une culture démocratique à travers les élections libres, équitables et transparentes comme seul mode d’accession au pouvoir en RDC. La CENCO et l'ECC s’étaient retirées respectivement en 2014 et 2019 soupçonnant les autres confessions d'avoir des accointances avec le bureau de la CENI.
Fonseca Mansianga