Le bureau du Sénat a clarifié, à travers un communiqué de presse rendu public ce 19 juin, les raisons de la révocation du professeur Ngodankoy Nkoy-ea-Loongya, membre du personnel politique au cabinet du premier Vice-président de la haute du Parlement.
Il est reproché à Mr. Ngondankoy d’avoir tenu des propos “en contradiction manifeste et volontaire” avec la position officielle du sénat autour de l’occupation, par la police, vendredi 12 juin dernier, du siège du Parlement.
« (…) Les prises de position de Monsieur NGONDANKOY, Membre de cabinet politique au Bureau du Sénat, dans les médias, visant à relativiser l’inviolabilité du siège du Sénat, est de nature à remettre en cause la protection de l’institution et des sénateurs, en contradiction manifeste et volontaire avec les textes qui nous régissent ainsi qu’avec la position du Sénat », lit-on dans le communiqué.
Pour le Sénat :
« Il s’agit là d’un manquement grave au devoir de réserve qu’il est tenu d’observer scrupuleusement dans toute prise de position publique sur les questions concernant le fonctionnement ou la marche de la Chambre ».
Le communiqué de presse révèle également qu’en lieu et place de remettre sa démission au bureau du Sénat, le professeur Ngondankoy a écrit une correspondance dans laquelle, il déplore le fait que ses “avis scientifiques, exprimés dans le cadre d’un échange privé entre collègues professeurs, aient été considérés comme étant constitutifs d’un manque de solidarité envers les honorables sénateurs dont certains ont subi des dommages suite audits incidents”.
En dépit de ses explications, le bureau du Sénat estime que « dans l’état actuel des choses, le professeur NGONDANKOY ne peut plus moralement être en cohérence avec des charges politiques au sein du Bureau du Sénat ».
Et de conclure :
« La sanction prise à son endroit constitue un rappel à tous ceux qui exercent les charges politiques et administratives au sein du Sénat pour qu’ils ne se départissent jamais de leurs obligations, singulièrement du devoir de réserve, qui vaut aussi bien pour l’espace public que pour l’espace privé ».