Le fonds de Nations unies pour la population a tenu une deuxième réunion virtuelle avec les différents médias en rapport avec le concours : #Jeunes talents congolais contre Covid-19. Ce 12 juin, l'objectif était de communiquer le nombre des vidéos retenues ainsi que la date de leur publication.
En tout, plus de 50.000 jeunes ont été touchés sur les réseaux sociaux, 58 artistes se sont inscrits à ce concours, 48 oeuvres ont été analysées par le comité de validation technique, 11 clips vidéos ont été présélectionnées, et 10 sont actuellement en attente. Ce samedi, 13 juin a débuté la mise en ligne de ces vidéos. S'agissant du vote: 50 % des voix seront celles du public et 50 % celles du jury. Le concours se poursuit jusqu'au 20 juin et 20 artistes vont être primés par ordre de 5 à 2000$, 5 à 1500$, 10 à 1000$ selon la qualité du message et le nombre de vote.
Sennen Hounton, représentant pays de l’UNFPA, Nicolas Simard, Ambassadeur du Canada et Président du Groupe des Ambassadeurs Francophones de la RDC, Kathryn Brahy et Nefertiti Tshibanda, respectivement déléguées générales Wallonie-Bruxelles et à la Francophonie ainsi que le professeur Lukama de l’Académie des Beaux-arts ont pris part à cette réunion virtuelle.
Au cours de cette même journée, l'UNFPA et le ministère du genre ont clôturé la formation des membres du call center sur la prise en charge des victimes des violences sexuelles à Kinshasa.
Les membres des ONGs, les psychologues, les acteurs et assistants sociaux et quelques membres du bureau de la Conseillère du Chef de l’Etat en matière des violences sexuelles ont participé à cette formation qui a duré trois jours.
“L’étape après cette formation, c’est les contacts avec différentes compagnies de téléphonies mobiles en RDC pour faire en sorte que la ligne 122 redevienne opérationnelle. Il y a des démarches techniques à faire entre le call center et différentes institutions” a précisé Mireille Ikoli, spécialiste des programmes VBG à l’UNFPA.
“Durant trois jours, nous avons été renforcé en différentes thématiques pour une réponse optimale aux besoins des survivant(e)s des VBG. Nous avons appris les diverses techniques de communication, les différentes formes de violences, les principes pour pouvoir jouer notre rôle des membres du call center” explique Vese Pindi, éducateur spécialisé et travailleur social au sein de la structure Pont d’entraide pour la chaîne de solidarité.
Prisca Lokale