RDC: dès la semaine prochaine, il pourra être possible de diagnostiquer les cas suspects de COVID-19 à partir des provinces

DR

L’un des grands problèmes de l’équipe de riposte contre la maladie à coronavirus est le temps qui sépare le prélèvement des échantillons et les résultats de laboratoire. Tous les échantillons sont envoyés à l’INRB pour analyse, ce qui laisse une probabilité de contact et donc de contamination de l’entourage du malade suspecté. Aujourd’hui, c’est l’un des chantier de l’équipe de la riposte.

 

« C’est notre objectif de limiter le temps entre le prélèvement des échantillons et leurs examens. Nous l’avons fait avec Ebola, maintenant avec le COVID-19, je viens d’apprendre qu’une société a mis au point des cartouches, ce qui veut dire que dans les semaines à venir nous allons utiliser les mêmes appareils que nous avons utilisé pour Ebola vont être utilisés pour le COVID-19. C’est le même appareil utilisé pour le programme tuberculose », a dit à ACTUALITE.CD, Jean-Jacques Muyembe, chef de la riposte.Et pour cela, des séances de formation sont prévues.

 

Contexte

 

Depuis le début de l’épidémie déclarée le 10 mars 2020, le cumul est de 134 cas confirmés. Au total, il y a eu 13 décès. 3 personnes ont été guéries et 45 patients en bonne évolution. Jeudi, l’équipe de la riposte a rapporté 11 nouveaux cas confirmés, dont 6 locaux, notamment 4 à Kinshasa, 1 à Bunia et 1 à Goma. Selon la même source, 5 de ces cas sont importés dont 4 de Kinshasa et 1 de Beni. Pour rappel, Kinshasa, Goma, Bukavu, Beni, Bunia et Nyankunde sont des agglomérations qui ont notifié des cas positifs.