Le Front Commun pour le Congo (FCC) a dévoilé, ce lundi 23 décembre, devant son autorité morale, Joseph Kabila, les résolutions de sa première retraite politique qui a porté sur l'évaluation de sa marche, un an après sa création. Mais, le FCC a aussi évalué les raisons de son échec à la dernière présidentielle :
- Manque de communication
- Précarité sociale liée à une gouvernance qui n'a pas orienté ses actions au cours de dernières années précédant les scrutins, vers certains besoins primeurs de la population privilégiant le financement des élections et la stabilité macro-économique
- Supervision de la campagne par des gouverneurs coordonnateurs provinciaux du FCC qui, eux mêmes, étaient candidats et, en cette position, ont mal orienté toute la logistique de la campagne, tout en nourrissant parfois des conflits avec les autres candidats.
- Choix tardif du candidat du FCC à la présidentielle qui n'a pas donné le temps suffisant aux sociétaires du FCC de mener une campagne de qualité.
- Comportement égocentrique de certains acteurs sur terrain qui soit, ont privilégié leur campagne personnelle soit purement et simplement ont trahi en faisant la campagne d'autres candidats à la présidentielle.
- Report de la date des élections du 23 au 30 décembre 2018 qui a démobilisé les états-majors de campagne FCC au profit de l'activisme débordant des candidats de l'opposition.
- Traitement des sociétaires de la plateforme de manière inéquitable et campagne antagoniste entre membres du même regroupement du FCC.
- Indiscipline observée au sein de certains regroupements, couplée au manque de sanction.
- Non prise en compte des propositions formulées par différentes cellules de l'équipe de campagne du candidat.
- Manque criant voire la répartition inéquitable du matériel de campagne et toute la logistique électorale.
- Mauvaise gestion et répartition inégalitaire de fonds alloués à la campagne électorale.
- Influence négative des écoles catholiques qui ont servi des bureaux de vote constatés à travers le pays de favoritisme de leur personnel au profit des témoins des candidats de l'opposition.
- Le doute qui planait sur l'effectivité de l'organisation des élections.
- La tendance à sacrifier les milieux ruraux au profit des milieux urbains.
- Le doute sur la fiabilité de la machine à voter
- L'égoïsme de ceux qui étaient au gouvernement au moment des scrutins au mépris de la solidarité du groupe
- Des nombreuses querelles des chefs autour de l'autorité morale à la veille des grand scrutins.
- L'encadrement déficitaire de la société civile