Adolphe Muzito : “ Pour sortir du piège de la Balkanisation, il faut des actions sur le terrain ”

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Adolphe Muzito s’est exprimé après avoir pris officiellement ce lundi 2 décembre, la tête de la présidence tournante de la plateforme "Lamuka". La remise et reprise s'est  faite avec Jean-Pierre Bemba qui a présidé cette plateforme politique pendant les trois derniers mois.

« Le pays est divisé, il y a la cacophonie au plus haut sommet de l’Etat. Il n’y a pas de cohésion, c’est la rivalité. Il faut que tout le monde comprenne que le pays a besoin de cohésion, de l’unité. Nous allons y travailler. Vous connaissez bien la vocation de Lamuka : défendre la constitution, mobiliser le peuple pour dire alternance démocratique reflétant la vérité des urnes. Vous savez aussi que Lamuka, c’est la défense d’une bonne gouvernance, la lutte contre les antis valeurs. Nous allons y travailler, cette fois-ci un peu plus sur le terrain », a déclaré Adolphe Muzito.

Il dit placer son mandat de trois ans sous le signe de l’Unité de Lamuka dans la diversité.

« C’est le mandat de l’Unité de Lamuka dans la diversité. La diversité de débat et la contradiction, c’est ça la richesse. On est un groupe partisan avec une dimension citoyenne. Nous sommes autour des valeurs essentielles pour sauver notre pays. Pour sortir du piège de la Balkanisation, il faut des actions sur le terrain. L’unité de Lamuka, l’unité du peuple, la cohésion dont on a besoin pour résister à l’ennemi », a-t-il ajouté. 

Moïse Katumbi, Mbusa Nyamwisi, Martin Fayulu, Adolphe Muzito, Freddy Matungulu et Jean-Pierre Bemba avait décidé de transformer Lamuka en plateforme politique avec une présidence tournante d’une durée d’un trimestre. C’est Moïse Katumbi qui a ouvert le bal en étant le tout premier président.

Fin mars, les six leaders de l’opposition avaient déjà réaffirmé « leur détermination à poursuivre ensemble le combat pour défendre le respect des pratiques démocratiques ».

Christine Tshibuyi