La MONUSCO continue d’appuyer les autorités congolaises dans les opérations de recherche suite au crash de l’Antonov affrété par la présidence dans le territoire de Kole, secteur Bankutshu, village Okoto, à plus ou moins 85 km de Lodja, où les débris de l’avion ont été retrouvés. Cependant, elle ne participe pas aux enquêtes qui en découlent.
“ Il était normal que la Monusco mette ses ressources à la disposition des autorités congolaises. Il s’agissait d’une assistance uniquement dans le cadre des opérations de secours, nous ne participons à aucune mission d’observation, d’évaluation ou à aucune enquête, nos moyens ont été mis à la disposition des autorités congolaises, dans un premier temps, pour permettre de localiser le site, puis se rendre sur le lieu et récupérer les corps ”, a déclaré Florence Marchal, porte-parole de la MONUSCO au cours d’une conférence de presse organisée à Kinshasa ce mercredi.
Gilbert Kankonde Malamba, vice-Premier ministre, ministre de l'Intérieur, de la Sécurité et des Affaires coutumières, a annoncé ce mercredi que les enquêtes ont été lancées dès ce mardi 15 octobre, en vue d’élucider les circonstances de l’accident.
“ Les trois corps qui ont pu être récupérés hier et qui ont été conduits à Kananga et aujourd’hui encore nous avons des rotations pour permettre à des délégations au plus haut niveau de se rendre sur place. Notre mission s’arrête-là. C’est vraiment mettre nos hélicoptères, nos avions et nos moyens sur place à la disposition des autorités congolaise qui elles ont la maîtrise des opérations et de l’enquête ”, a ajouté la porte-parole de la mission onusienne.
Précédemment, le compte rendu de la réunion extraordinaire du Conseil des ministres révélait que sept congolais étaient à bord.
Ivan Kasongo