Le Conseil de sécurité de l’ONU insiste sur une collaboration entre les FARDC et la Monusco pour mettre fin aux violences dans l’Est de la RDC

Les FARDC en patrouille dans la périphérie de Beni après des affrontements avec des miliciens Mai-Mai ce lundi 22 octobre 2018 (Photo Yassin Kombi/ACTUALITE.CD)

Dans leur déclaration à la presse, ce mardi 15 octobre, les membres du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU) ont évoqué la poursuite de la violence dans certaines parties de l’Est de la RDC, précisément l’insécurité au Nord-Kivu et sa persistance dans les provinces du Sud-Kivu et de l'Ituri.  

Ils se disent préoccupés par cette situation et appellent à une collaboration entre les FARDC et la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en RDC (MONUSCO) afin de mettre fin à ces différentes violences liées notamment aux droits de l’homme et au droit international humanitaire. Ils ont reconnu le rôle jugé crucial de la mission onusienne dans le secteur sécuritaire et le domaine humanitaire. 

Le Conseil de sécurité a ainsi appelé l’armée congolaise à intensifier son implication pour lutter contre les groupes armés. Il a suggéré aux FARDC et à la MONUSCO de collaborer plus efficacement à cette fin.

Les membres du Conseil de sécurité ont aussi rappelé qu'il était important que la RDC collabore avec ses voisins pour lutter contre cette insécurité avec des approches plus intégrées, y compris par le biais de la coopération et de l'intégration économiques.

Récemment de passage à Beni, dans la province du Nord-Kivu, Félix Tshisekedi avait annoncé un dernier assaut dans un proche avenir contre les combattants d’Allied Democratic Forces (ADF), accusés des massacres des milliers de civils, depuis cinq ans, dans cette région.

« Je reviendrai encore ici quand la région sera libérée complètement, parce que nous nous apprêtons à lancer la dernière attaque contre les combattants ADF dans les jours à venir afin de les exterminer définitivement. Que Dieu vous protège ! », a-t-il déclaré.

Cette annonce a suscité la joie de la foule venue écouter le chef de l’Etat. L’armée avait annoncé, il y a un mois, le lancement des opérations « d’envergure » contre la rébellion ADF, présente sur le sol congolais, depuis 1995.

Japhet Toko