Une vingtaine de femmes regroupant plusieurs organisations de la société civile et du monde politique se sont retrouvées, ce dimanche 26 mai, à l’Hôtel Invest, à Kinshasa.
Dans une déclaration commune, elles demandent une meilleure représentativité de la femme dans le prochain gouvernement. Si pas une parité parfaite dans l’exécutif national, elles exigent au moins 30% de postes dans le gouvernement Ilunga Ilunkamba.
« Le message des femmes aujourd’hui, c’était un appel au respect de l'article 14 de la constitution ainsi que de la loi portant modalités de mise en oeuvre des droits de la femme et de la parité dans la composition des prochains gouvernements tant national que provinciaux", a affirmé Anny Modi, directrice exécutive de Afia Mama, avant de poursuivre « Nous avons constaté qu’il n’y a pas des mécanismes temporaires d’intégration des femmes dans la gestion de l’Etat. Et ce, dans toutes les entités décentralisées, dans les entreprises publiques, dans toutes autres institutions et même dans les institutions d’appui à la démocratie ».
Si les gouvernements précédents n'ont pas pu être constitués d’un nombre important des femmes, celui de Ilunkamba devrait faire une différence.
« Nous avons eu du mal à dépasser 20 % des femmes dans les gouvernements précédents. Cette fois-ci, nous exigeons la parité ou un mécanisme temporaire d’avoir au moins 30 % des femmes dans le gouvernement. Cela donnera espoir que nous sommes en train d’avancer lentement mais sûrement vers la mise en oeuvre de la parité effective », a dit Anny Modi.
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Au président Félix Tshisekedi, les femmes souhaitent une “cohérence entre les discours et les nominations qui suivent”. « Même dans l’armée ou dans la police, lorsqu’il faut promouvoir, il faut le faire pour toutes les compétences, masculines et féminines », a martelé Anny Modi.
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