A une dizaine de jours de la présidentielle, la cacophonie persiste autour de la machine à voter. Le candidat de la coalition Lamuka, Martin Fayulu, maintient sa participation aux élections sans la machine à voter.
« Au jour du 23 décembre, demandez les bulletins de vote (dans des bureaux de votes : ndlr). S'il n’y a pas de bulletins de vote, il n’y a pas de vote non plus. S’il n’y a pas de bulletins, nous n’allons pas nous entendre avec Nangaa (Corneille, président de la CENI : ndlr). La machine à voter est contre la loi. C’est-à-dire que tout le monde demande les élections à la date du 23 décembre, mais qu’ils viennent avec des papiers. Ne donnez à personne l'occasion de voler notre élection, ne donnez pas la chance à Shadary de voler notre élection à cause de la machine à voter », avait déclaré Fayulu le 5 décembre dernier lors du lancement de sa campagne électorale, à Beni.
Cap pour le changement (CACH), l'autre coalition de l'opposition, composée de Félix Tshisekedi, également candidat président de la République, et de Vital Kamerhe, son directeur de campagne, s'engage à aller aux élections avec ou sans la machine à voter.
Devant la presse internationale vendredi à Kinshasa, Corneille Nangaa, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a réaffirmé la décision d’organiser les élections avec la machine à voter, mais a-t-il précisé que le dépouillement des bulletins se fera manuellement.