Le ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, a confié ce jeudi 16 août 2018 à ACTUALITE.CD qu'un mandat d'arrêt international a été émis contre l'opposant Moïse Katumbi.
Ce mandat d'arrêt émis par le parquet général fait suite à la condamnation de Moïse Katumbi, en 2016, dans une affaire de spoliation.
<em>« Il a été condamné avec arrestation immédiate et qu'il circule un peu partout au lieu de se présenter pour accomplir la décision de la justice. Lorsqu'on vous condamne comme ça et qu'on vous localise quelque part, la première chose que les autorités judiciaires font c'est d'émettre un mandat pour qu'on puisse vous arrêter et vous amener là où les personnes condamner avec arrestation immédiate doivent se trouver, c’est-à-dire en prison, avant qu'il ne puisse déclencher quelques procédures d'appel que ce soit »,</em> a dit Lambert Mende.
Le porte-parole du gouvernement précise que tous les pays en coopération judiciaire avec la RDC ont l'obligation d'exécuter ce mandat.
<em>« Un mandat d'arrêt international est exécutoire avec tous les pays avec lesquels nous avons des accords de coopération judiciaire. Ces pays sont nombreux »,</em> a-t-il martelé.
Selon le ministre Mende, ce cas n’entre pas dans le cadre de décrispation du climat politique.
<em>« Ça n'a rien avoir avec la décrispation. Cela a été dit déjà, le comité des hauts magistrats que nous avons consulté ont exclu formellement les personnes fugitives de cette décrispation. Ils ont exclu formellement les auteurs d'infraction de viol de cette décrispation. Que ça soit interprété comme une action politique ou non, notre devoir est de faire du Congo un Etat de droit. Ce n'est pas un Etat où les dirigeants tremblent à l'idée que leur initiative soit interprétée de telle ou telle manière »,</em> a insisté Lambert Mende.
Stanys Bujakera Tshiamala