<b>A Kinshasa, le bureau de la Cour pénale internationale (CPI) a tenu un point de presse, ce mercredi 13 juin 2018, pour apporter des clarifications sur la libération de Jean-Pierre Bemba, intervenue le mardi 12 juin dernier.</b>
La CPI dément toute machination politique derrière la libération “<em>inattendue</em>” de l'ancien vice-président de la RDC, condamné à 18 ans de prison pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
<i>“La Cour agit uniquement dans le cadre juridique. Donc la remise en liberté de Jean-Pierre Bemba s'est faite seulement dans ce cadre-là. Dans son arrêt, la chambre d'appel a indiqué qu'il n'y avait pas lieu de maintenir M. Bemba en détention dans le cadre de l'affaire concernant les crimes allégués en RCA (...) Et notant que Bemba a purgé plus de 80 ℅ de la peine maximale possible, la Chambre a considéré qu'il était disproportionné de continuer sa détention. Donc il n'y a aucun agenda politique derrière la libération de Jean-Pierre Bemba”</i>, explique Patrick Tshibuyi, chargé de sensibilisation de la CPI en RDC.
La CPI a ordonné la mise en liberté provisoire, sous conditions spécifiques, de M. Jean-Pierre Bemba Gombo après avoir tenu une audience et reçu les observations des parties sur le maintien en détention de M. Bemba dans l’affaire <i>Le Procureur c. Jean-Pierre Bemba Gombo, Aimé Kilolo Musamba, Jean-Jacques Mangenda Kabongo, Fidèle Babala Wandu et Narcisse Arido </i>du fait de sa condamnation définitive pour des atteintes contre l’administration de la justice.
<strong>Will Cleas Nlemvo</strong>