<strong>Candidat déclaré à la prochaine présidentielle, Moïse Katumbi, a instruit ses avocats à «<em>suivre attentivement</em>» les accusations portées contre lui au sujet d'une tentative de rébellion en vue d’amorcer éventuellement des poursuites judiciaires contre la police.</strong>
L’annonce est faite par Ensemble, plateforme électorale de Moïse Katumbi, selon laquelle l’ancien gouverneur du Katanga menace de saisir la justice contre la police pour diffamation et imputations dommageables.
«<em>En tout état de cause, le président Moïse Katumbi informe l'opinion qu'il a déjà instruit ses avocats afin qu'ils suivent attentivement ce dossier monté de toutes pièces et les cas échéants, ceux-ci saisiront les juridictions compétentes pour diffamation et imputations dommageables</em>», peut-on lire dans un communiqué du bureau politique d’Ensemble publié ce jeudi 10 mai 2018.
Ensemble qualifie de ridicules les accusations de la police nationale congolaise qui, selon la plateforme, viserait à bloquer la candidature de Moïse Katumbi à l'élection présidentielle du 23 décembre prochain.
«<em>Cette nouvelle accusation grave et ridicule portée avec une légèreté déconcertante contre Moïse Katumbi, après celles aussi farfelues de recrutement des mercenaires, d'escroquerie immobilière et, il y a quelques semaines, de détention d'une nationalité étrangère, prouve une fois de plus, le désarroi et l'acharnement du chef de l'État sortant ainsi que de ses partisans contre le leader d'Ensemble pour le changement. Elle constitue en même temps le signe évident que le président sortant et son gouvernement n'entendent point décrisper la situation politique</em>», ajoute Ensemble dans son communiqué.
Mardi 8 mai dernier, la police nationale congolaise a accusé Moïse Katumbi de fomenter une rébellion à partir de la province de l'Ituri, en complicité avec certains ex-éléments de la rébellion M23.
<strong>Stanys Bujakera Tshiamala</strong>