<span style="font-weight: 400;">L’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) a présenté officiellement, ce mercredi 14 mars 2018, à Kinshasa, son programme alternatif de développement économique et social et son charte d’engagement au contrat social électoral.</span>
<span style="font-weight: 400;">La vision de ce programme se résume d’abord par la nécessité de promouvoir le développement endogène, c’est-à-dire que la société doit puiser son développement dans ses propres forces, dans sa culture et ses pensées. Elle vise également l’exigence de la construction d’un Etat de droit, le respect des droits de l’homme, la nécessité de renforcer l’unité dans la décentralisation, la mise en place des institutions véritablement démocratiques.</span>
<span style="font-weight: 400;">Ce programme d’engagement social électoral est basé sur six (6) axes différents. Il s’agit de repenser le modèle économique pour réussir les principaux objectifs macro-économiques, le secteur agricole qui est la source principale de croissance et de sécurité alimentaire. Il faudra donc redéfinir le rôle de l’école dans la société congolaise de demain. Il en sera de même de la politique de la santé qui devra s’intégrer à la nouvelle politique générale notamment à la nouvelle réforme administrative et à celle de l’enseignement.</span>
[caption id="attachment_35708" align="alignnone" width="4160"]<img class="size-full wp-image-35708" src="https://actualite.cd/wp-content/uploads/2018/03/ODEP.jpg" alt="" width="4160" height="3120" /> <em><strong>La Conférence de Presse de l'ODEP à l'occasion du lancement du programme alternatif</strong></em>[/caption]
<span style="font-weight: 400;">Pour le professeur Muteba Florimond, président du conseil d’administration de l’ODEP, il faut d’abord changer de vision sur le développement et de philosophie par rapport au développement global, ensuite viendront des réformes surtout économiques, particulièrement dans le secteur agricole. Des milliards de dollars devraient normalement être prévus dans le budget national en faveur de l’agriculture à laquelle s’adonnent au moins 85% de la population. Il a également proposé d’effectuer des réformes dans l’administration publique en ramenant à neuf (9) le nombre des ministères que soutiendront cinq (5) directions générales de développement pour que l’argent qui devrait revenir aux salaires de plus d’une quarantaine de cabinets soit mis à la disposition directe de la population.</span>
<strong>Auguy Mudiayi</strong>