<span style="font-weight: 400;">L’enquête du Mécanisme Conjoint de Vérification de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) est toujours attendue à Rutshuru, dans le Nord-Kivu, après les récents affrontements entre les Forces armées congolaises (FARDC) et le Rwanda Defence Force (RDF), dans le Parc National des Virunga.</span>
<span style="font-weight: 400;">Le déplacement des officiers militaires de la CIRGL, annoncé pour le week-end dernier, a été reporté ultérieurement pour des raisons inconnues. Une équipe de journalistes, qui s’est rendue au pied du Mont Mikeno (frontalier avec le Rwanda) pour être au parfum des conclusions de l’enquête, est rentrée ce lundi sur Goma sur « <em>ordre de la hiérarchie de l’armée congolaise</em> ».</span>
<span style="font-weight: 400;">Côté rwandais, le mécanisme conjoint de vérification a déjà mené une enquête qui a permis la restitution par le RDF de trois corps des militaires congolais tués lors des combats dans le Parc.</span>
<span style="font-weight: 400;">Grâce à une patrouille des écogardes de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), des positions des militaires rwandais ont été découverts en plein Parc des Virunga.</span>
<span style="font-weight: 400;">« </span><i><span style="font-weight: 400;">Au départ, on croyait que c’était des ex-M23, mais en réalité c’était des Rwandais campés sur notre sol », </span></i><span style="font-weight: 400;">avait déclaré le général Bruno Mandevu, commandant des opérations Sokola 2, au cours d’une conférence de presse le 16 février dernier, à Goma.</span>
<span style="font-weight: 400;">Le gouvernement congolais continue à soutenir que l’armée rwandaise a bel et bien fait incursion sur son sol. Ce que le Rwanda dément, soutenant que les FARDC ont mené l’attaque sur son territoire, à Mutara.</span>
<b>Patrick Maki</b>