Entreprenariat des jeunes en RDC : La Fondation Tony Elumelu offre 5000 USD pour chaque projet innovant

<span style="font-weight: 400;">5 000 USD, c’est la somme mise à la disposition des jeunes entrepreneurs congolais par la Fondation Tony Elumelu, qui appuie chaque année 1000 jeunes des 54 pays africains qui détiennent des microentreprises capables d’apporter un plus dans leurs pays respectifs.</span>

<span style="font-weight: 400;">La Fondation, qui appartient au milliardaire nigérian et propriétaire de la Banque UBA, invite les “<em>Start up</em>” à souscrire massivement avant la fin du mois de mars 2018, en proposant des idées et des projets innovants. Pour Frederick Fidami, représentant de cette organisation philanthropique en RDC, 100 millions USD sont disponibles pour une période de 10 ans afin d’accompagner les jeunes entrepreneurs.</span>

<span style="font-weight: 400;">Selon lui, ce programme qui date d’il y a trois ans et la RDC a bénéficié de 7 projets appuyés en 2015, 3 en 2016 et 18 projets en 2017. Pour le représentant de la Fondation Tony Elumelu, le souhait est d’avoir au moins une centaine de jeunes congolais soutenus en 2018. D’où son appel aux nouveaux entrepreneurs à souscrire en grand nombre pour bénéficier de ces dons.</span>

<span style="font-weight: 400;">«  </span><i><span style="font-weight: 400;">Les sélectionnés suivent d’abord une formation en ligne pendant 12 semaines. Ils sont ensuite connectés à un centre en ligne qui permet à ces start up d’avoir accès à des mentors de classe mondiale venant de l’Afrique et de l’Etranger pour leur encadrement. Les 5000 USD sont non remboursables et ceux qui se distinguent dans leurs projets reçoivent 5000 USD supplémentaires, ce qui fait que le don en définitif est de 10 000 USD. Nous travaillons sur l’autonomisation des entrepreneurs et la création d’un écosystème d’entrepreneuriat intégré qui favorise la promotion des jeunes africains. Je lance un appel à toutes les personnes qui ont une microentreprise ou même juste une idée à s’enregistrer sur le site de la Fondation au plus tard le 31 mars, </span></i><span style="font-weight: 400;">a dit Frederick Fidami.</span>

<span style="font-weight: 400;">Pour l’année 2017 par exemple, le Nigeria a bénéficié de plus de 57 % de financement, suivi du Kenya 5.9%, de l’Ouganda 4.1 % mais aussi de l’Afrique du sud 2.7%. Une tendance que souhaite renversé les responsables de cette fondation. On a enregistré plus de 93 200 candidats au départ avant de retenir 1000 projets au finish, dit la Fondation.</span>

<span style="font-weight: 400;">Et selon les statistiques, les femmes ont été financées à l’ordre de 21 % en Afrique central, 35 % en Afrique de l’Ouest, et 43 % en Afrique Australe. L’agriculture a pris la première position avec 29 % suivi du domaine des nouvelles technologies avec 11 %, les produits manufacturés 9 % et la mode avec 7 %. L’appui aux médias est à l’ordre de 3 %.</span>

<b>Willy Akonda Lomanga / Desk Eco. </b>