Bernard Kayumba (PANECO) pour un dialogue visant à doter la RDC d’une nouvelle constitution

Le parti du nouvel Elan du Congo (PANECO) souhaite une large adhésion à son programme de dialogue «constitutionnel» lancé depuis le 17 novembre dernier. Ce parti  estime que la constitution actuelle est devenue source des conflits dans la société congolaise car ne faisant plus «consensus». Ainsi, le PANECO pense que doter la RDC d’une nouvelle charte constitutionnelle serait d’une «importante» nécessité.

“<i>Nous devons échanger sur des questions sensibles de la vie et de l’avenir de notre pays. Nous estimons que le débat ainsi lancé doit se poursuivre sur l’ensemble du pays pour un nouveau départ, un redémarrage, un nouvel élan avec un nouvel homme et une nouvelle femme au grand Congo. Il se dégage clairement que la constitution de la RDC ne rencontre plus le consensus entre les Congolais et la réconciliation s’en trouve entamée. Il ressort également une reconnaissance collective réelle de la présence du venin mortel contenu dans notre constitution, reconnaissance qui nous exhorte d’agir en toute souveraineté pour extirper les dispositions constitutionnelles qui ne bénéficient plus de consensus et souffrent de plusieurs faiblesses, d’ambiguïtés, du caractère conflictuel qui mettent en péril la nation congolaise du fait de sa prise en otage par la classe politique dont les acteurs sont malheureusement divisés et politiquement tétanisés. Il ne nous est donc pas autorisé d’attendre que s’amplifient les conflits meurtriers pour prendre l’initiative du dialogue constitutionnel en faveur d’une paix durable indispensable à la cohésion nationale et au développement qui est largement tributaire de la paix</i>”, dit Bernard Kayumba président du PANECO dans une interview ce jeudi 20 décembre 2017 à ACTUALITE.CD

Kayumba fustige en outre le rôle de la classe politique congolaise, de l’église catholique ainsi que de la société civile dans la résolution de la crise politique actuelle. Il encourage également le peuple à reprendre l’initiative en mains.

«Il n’y a rien qui ait été verrouillé par le souverain primaire que ce dernier ne pourrait déverrouiller, personne, alors personne n’ayant le moindre droit de le lui interdire. C’est ici que doivent s’exprimer le patriotisme et la passion de la nation », a-t-il ajouté.

<strong>Stanys Bujakera</strong>