Le ministre Bitakwira appelle à la dissolution de l'ACAJ et de l'ASADHO pour s’etre opposées à la candidature de la RDC

Justin Bitakwira appelle à la dissolution de toutes les ONG de défense des droits de l’homme, dont l'ACAJ et l'ASADHO, qui se sont opposées à la candidature de la RDC au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Le ministre congolais du Développement rural sollicite aussi la fin des activités de Human Right Watch en RDC.

<em>«Bravos et coup de chapeau pour ce coup diplomatique et politique que nous venons d’obtenir au niveau des Nations Unies. J'ai suivi de bout en bout certains petits partis politiques de l’opposition et certaines ONG de droits de l’homme, j’ai comparé ces gens qui s’agitaient contre la République comme des grenouillettes qui veulent empêcher au fleuve de couler. Dans le Kasaï, il y a eu incursion autant que Boko Haram au Nigéria. Qui doit alors endosser les tueries du Kasaï ? Est-ce le gouvernement, les miliciens ou qui… ? Le gouvernement congolais a utilisé les forces de sécurité en légitime défense. Vous vous imaginez ces fameux ACAJ, ASADHO qui font des croisades contre leur pays ! Je crois d’ailleurs qu’on doit dissoudre ces structures. Et fermer les ONG internationales dont la fameuse Human Right Watch ici à Kinshasa»,</em> a dit  Justin Bitakwira ce mardi 17 octobre 2017 dans une interview accordée à ACTUALITE.CD

Le ministre du Développement rural et président de l’Alliance pour la République et la Conscience Nationale (ARCN) estime que la RDC au regard de sa gestion de différents problèmes liés au droit de l’homme, sera exemplaire au Conseil des droits de l’homme.

<em>«Suite aux malheurs que nous avons connus dans ce pays, nous serons un exemple dans la défense des droits de l’homme, parce que nous sommes déjà un modèle de la démocratie en Afrique »,</em> a-t-il soutenu.

La République Démocratique du Congo a été élue, le lundi 16 octobre 2017, avec 151 voix sur 193 votants comme membre du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, en dépit de l’opposition des ONG de défense des droits de l’homme.

Stanys Bujakera