Kamanyola: Les autorités locales pointent du doigt une“secte mystico-religieuse” interdite au Burundi

<span style="font-weight: 400;">Les derniers affrontements entre les forces de l’ordre et de sécurité congolaises et un groupe des réfugiés burundais à Kamanyola (Territoire de Walungu) au Sud-Kivu continuent de susciter des révélations au sujet de l’existence d’une “secte mystico-religieuse” animée par quelques burundais dans la région. L’administrateur du territoire de Walungu, Dominique Bofondo l’a dit samedi dernier à ACTUALITE.CD</span>

<i><span style="font-weight: 400;">“Nous avons été avec une délégation burundaise qui reconnaît ces gens comme appartenant à une secte qui se mecomporte face aux lois de leur pays. En un certain moment, il y a eu même des affrontements. Ils se disent de l’église catholique mais quand nous avons appelé la vraie église catholique, elle les a ignorés”</span></i><span style="font-weight: 400;">, a dit l’AT Dominique Bofondo.</span>

<span style="font-weight: 400;">Après l’incident de Kamanyola, le Mwami Muhigirwa Pierre Weza 3, du groupement de Kashenyi, en collectivité-chefferie de Ngweshe, avait parlé de l’existence d’une “secte mystico-religieuse” ayant été interdit de fonctionnement au Burundi.</span>

<span style="font-weight: 400;">La population de Kamanyola avait exigé le rapatriement de ces réfugiés vers leur pays le Burundi. Mais l’administrateur du territoire de Walungu affirme que cette option viole les lois internationales. </span>

<i><span style="font-weight: 400;">“Il y a des lois internationales que nous devons respecter. Nous ne pouvons pas les forcer à rentrer chez eux parce qu’ils fuient la mort. Quand des gens ont fui leur pays pour des raisons de guerre ou d’insécurité, nous devons les protéger. Et lorsque nous les faisons rentrer chez eux, c’est que nous voulons leur mort, ce qui n’est pas normal. La loi internationale défend de faire ça et nous oblige de les accueillir mais à condition qu’ils soient des civils et obtempèrent aux lois du pays. Donc pour nous, les expulser n’est pas une bonne chose et nous risquons d'être condamnés par la communauté internationale”</span></i><span style="font-weight: 400;">, a-t-il ajouté.</span>
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<li><span style="font-weight: 400;"> Bofondo a précisé que de concert avec le Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR) et la Commission Nationale pour les Réfugiés (CNR), ces réfugiés seront délocalisés en début octobre prochain vers le territoire de Fizi, à près de 200 kilomètres de la frontière avec le Burundi.</span></li>
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<b>Patrick Maki</b>