Panique dans les écoles : Après 3 jours de détention, le porte-parole du syndicat des enseignants libéré

 

<span style="font-weight: 400;">Jean Bosco Puna, porte-parole de la synergie des syndicats des enseignants et coordonnateur du Synecat, a été libéré, ce jeudi 21 septembre 2017, par les services de sécurité après avoir passé près de trois jours en captivité. Il était accusé d'être à la base de la panique qui avait occasionné l'arrêt des cours dans les écoles lundi 19 septembre dernier à Kinshasa.</span>

<span style="font-weight: 400;">Le sociétaire du Synecat déplore le genre d’arrestation dont il a fait l’objet en violation des normes internationales du travail qui interdisent notamment l’arrestation d’un délégué syndical à son lieu de travail.</span>

<span style="font-weight: 400;">«<em>Vous savez très bien que la synergie des enseignants de la RDC a décrété, sur mandat des enseignants, le mot d’ordre de grève, simplement parce que les revendications des enseignants ne sont pas prises en compte. Nous avons également fustigé le fait que les autorités des écoles catholiques ont transformé les écoles en boutique où on n’y vend des uniformes et les fournitures scolaires à des prix exorbitants au moment où les parents sont trop fragiles. Nous avons dénoncé cela et  vous avez constaté, par ailleurs, la panique le lundi quand les écoles ont été attaquées. Les services spéciaux ont voulu mettre ça sur le dos du Synecat. Nous avons rejeté cela et ce sont ces accusations qui nous ont amené au cachot. Nous déplorons cela parce qu'on ne peut pas venir arrêter un syndicaliste à la permanence syndicale. C’est interdit conformément aux normes internationales du travail. Mais nous, nous étions arrêtés pendant 72 heures</em> », a-t-il expliqué.</span>

<span style="font-weight: 400;">Jean Bosco Puna a été arrêté suite aux mouvements de panique qui ont secoué plusieurs écoles le lundi dernier dans la ville de Kinshasa, causant l’arrêt brusque des cours et l’évacuation des élèves.</span>

<b>Roberto Tshahe</b>