<span style="font-weight: 400;">La décision du gouvernement congolais invalidant les passeports semi-biométriques, à partir du 16 octobre prochain, continue de susciter les réactions des politiques. Le président du Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC), Laurent Batumona Khandi Kam, désapprouve à son tour cette mesure et demande son annulation. </span>
<i><span style="font-weight: 400;">“Le gouvernement veut continuer la politique de prédation auprès de sa population. Nous pensons que cette décision doit tout simplement être annulée purement et simplement. Donc ça ne vaut pas la peine que nous puissions nous hasarder avec cette décision-là”</span></i><span style="font-weight: 400;">, a dit Laurent Batumona dans une interview ce mardi 19 septembre à ACTUALITE.CD.</span>
<span style="font-weight: 400;">Le président du MSC regrette que les Congolais vivant à l’étranger qui se trouvent actuellement au pays connaissent de retard de voyage suite à cette décision du gouvernement. </span>
<span style="font-weight: 400;">Par ailleurs, en rapport avec le processus électoral, Laurent Batumona invite la CENI à publier partiellement le fichier électoral nouvellement constitué en attendant la fin de l’opération d'enrôlement des électeurs.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">“Nous sommes pratiquement à 85% des enrôlements. Il reste le Grand Kasaï dont les résultats sont attendus fin novembre. Nous pensons qu’il est temps, étant donné que la session parlementaire s’est ouverte au niveau de deux chambres, que ce fichier là soit publié pour que nous puissions prendre la température sur le nombre de sièges à pouvoir dégager par rapport à ces séquences des élections (députation nationale, députation provinciale ainsi que les communales)”</span></i><span style="font-weight: 400;">, a-t-il souligné.</span>
<span style="font-weight: 400;">Comme la plupart des opposants, le président du Mouvement de Solidarité pour le Changement rejette le vote par voie électronique.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">"Continuons d’abord le processus tel que nous l’avions initié avec le vote manuel, d’autant plus que notre peuple n’est pas encore habitué aux électroniques”</span></i><span style="font-weight: 400;">, a-t-il conclu.</span>
<b>Stanys Bujakera</b>